Rimouski, le 2 juin 2015 – La Société nationale de l’Est du Québec souligne avec une profonde tristesse le décès de monsieur Jacques Parizeau, qui laisse dans le deuil sa famille et ses proches, mais aussi l’ensemble des Québécois et des Québécoises. « Au nom des membres du conseil d’administration, du personnel, j’offre mes condoléances à la famille et aux proches de monsieur Parizeau. Sa contribution à la société québécoise est immense. Je retiens sa confiance et sa foi indéfectibles en nous, même quand nous doutions de nos capacités. Trois mots caractérisent cet homme hors normes : volonté, détermination et courage » a affirmé Alain Martineau, président de la SNEQ.
Tous reconnaissent que Monsieur Parizeau fut l’un des plus flamboyants bâtisseurs de l’État québécois. « Si le Québec peut aujourd’hui s’enorgueillir d’avoir, à son service, d’importantes institutions nationales, c’est beaucoup grâce à sa contribution » a poursuivi le président de la SNEQ.
En 2008, le Mouvement national des Québécoises et des Québécois, dont la SNEQ est membre, rendait un vibrant hommage à Jacques Parizeau en lui décernant la médaille René-Lévesque, la plus haute distinction du MNQ soulignant le travail de Québécois ayant contribué au-delà de toute mesure à l’avancement du Québec et à son affirmation. « Le MNQ affirmait alors qu’ils étaient peu nombreux, ceux de la trempe des fondateurs d’État. L’histoire retiendra que c’est sous sa gouverne que le Québec s’est le plus rapproché de son indépendance et qu’une très nette majorité de francophones ont clairement dit OUI à l’idéal d’un pays » a affirmé Gilles Laporte, le président du MNQ.
La défense et la promotion de l’identité québécoise se trouvant au cœur de la mission de la SNEQ, il est facile de reconnaître la contribution exceptionnelle de Jacques Parizeau pour assurer la pérennité de notre langue, de notre culture et de notre peuple. Avec René Lévesque, Jacques Parizeau a été le plus ardant et efficace promoteur de notre indépendance nationale.
Pour souligner dignement le décès de l’un des plus grands bâtisseurs du Québec, la Société nationale de l’Est du Québec a mis son drapeau en berne.