Chronique de la SNEQ (12 de 12)

LE PAYS RÉEL

Durant la dernière année, la Société nationale de l’Est du Québec a publié 11 textes sur l’urgence et la nécessité pour le Québec d’accéder au statut de pays indépendant. Ces courtes chroniques abordaient des thèmes importants, tels que le statut politique du Québec avec l’indépendance, la langue, la culture ou encore l’économie. Elles étaient signées par Alain Martineau, Lucien Cimon, André Morin et moi-même. Vous pouvez les relire au www.sneq.qc.ca.

Pour ce douzième et dernier texte, j’aimerais redire encore que notre Peuple implanté ici depuis plus de quatre siècles a besoin d’une entière reconnaissance et d’un statut de pays pour assumer sa pleine potentialité et il mérite mieux que le statut de nation consentie par le gouvernement Harper, qui en fait une ethnie parmi d’autres.

Devenir un pays, c’est s’inscrire dans la durée et la différence, parfois avec une relative tranquillité, souvent dans les déchirements. Cependant si l’on demandait aux 192 pays des Nations-Unies de renoncer aux avantages d’un état indépendant, vous savez comme moi, qu’aucun ne le ferait.

Sommes-nous assez fiers de notre langue et de notre culture pour lui donner toutes les protections qu’un pays puisse leur donner et sortir au plus vite de ce carcan anglo-saxon assimilateur et multiculturel ?

Sommes-nous assez patriotes pour nous donner une patrie ?

Armor Dufour, administrateur de la SNEQ

Pour commenter ou émettre un avis : sneq@globetrotter.net

Publiée dans le Courrier du Fleuve et le Saint-Laurent-Portage, le mercredi 30 mai 2014

 

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