Parlons économie
Nous sommes en pleine campagne électorale et chaque parti politique essaie de nous convaincre qu’il est le plus compétent pour diriger nos destinées pour les prochaines années. Qui croire?
Entre Québec solidaire qui promet un bonheur complet sans douleurs et la CAQ qui veut baisser les impôts en coupant le gras et les os de la fonction publique, il y a deux partis qui ont des chances d’être notre prochain gouvernement : le PLQ et le PQ.
Le PLQ se dit le champion de l’économie : le chef le répète ad nauseam et les journalistes reprennent son refrain sans poser de questions. Pourtant, il y a des questions simples dont les réponses seraient éclairantes pour l’électeur. Durant leurs trois mandats, ont-ils baissé la dette ou l’ont-ils augmentée de plus de onze milliards de dollars par année? Ont-ils atteint l’équilibre budgétaire ou s’ils ont maintenu le déficit annuel à plus de six milliards de dollars? Ont-ils fait le nécessaire pour que les contrats gouvernementaux soient effectués de la façon la moins coûteuse ou s’ils ont permis à la corruption d’en augmenter le prix de 30% pour engraisser leur caisse électorale? Ont-ils été assez vigilants relativement à l’administration de la Caisse de dépôt et de Hydro-Québec?
Tout citoyen moyennement informé connaît les réponses à ces questions; elles suscitent un énorme doute sur le sérieux du discours du PLQ. Il est tentant alors de donner notre vote à un parti qui travaille à corriger la situation et, en plus, veut nous donner un pays : seule façon de rendre nos impôts profitables en arrêtant d’entretenir un deuxième gouvernement onéreux et nocif.
Dommage, les contraintes d’espace m’empêchent d’examiner les dossiers de la santé et de l’éducation. À la prochaine!
Lucien Cimon, administrateur de la SNEQ
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Publiée dans le Courrier du Fleuve et le Saint-Laurent-Portage, le mercredi 26 mars 2014.